1. Pourquoi ce nom Don Boule de Neige ?

 

 

Parce que notre démarche s’appuie sur un effet boule de neige. Les dons servent à accorder des micro crédits. Leur remboursement à plus de 95% permettra d’accorder d’autres prêts. Votre don servira donc plusieurs fois.

2. On a l'impression, malgré nos aides, depuis le temps, que rien ne bouge dans les pays les plus pauvres. Ça peut nous décourager ?

Est-ce que l’aide a toujours été techniquement et humainement appropriée? N’a telle pas souvent généré de l’assistanat, le contraire de ce que nous voulons faire ?  Nous, nous finançons les projets individuels des micro emprunteurs qui veulent développer une activité génératrice de revenus souvent déjà démarrée mais qui plafonne jusque là faute de moyens financiers.

3. Oui mais… vous n'êtes pas à l'abri de la corruption ?

La corruption peut prélever sa part lors d’apports importants, en particulier en nature, distribués par des organismes étatiques ou semi-étatiques. Envoyer nos dons par virement électronique, les faire distribuer par des ONG de terrain gérées par des conseils d’administration d’élus locaux, les affecter aux plus pauvres, en vérifier la bonne utilisation en nous rendant sur place, rend plus difficile la corruption.

4. D'accord, mais on peut aussi craindre au Québec la mauvaise gestion de l'association ?

DBN Québec va publier ses comptes sur son site. Les donateurs sont invités à l’assemblée générale chaque année et reçoivent le rapport du Conseil d’Administration et le rapport financier. À l’assemblée générale tous les membres peuvent poser leurs questions. Tous les chèques doivent être signés par deux officiers. De plus DBN Québec doit rendre compte chaque année à l’agence du revenue du Canada en tant qu’organisme de bienfaisance.

 

5. Vos déplacements pour aller voir les ONG partenaires, c'est essentiel, mais ça coûte à l'association ?

 

Les membres du conseil d’administration, tous bénévoles, qui se déplacent le font à leurs propres frais.

6. Pourquoi les intérêts sont aussi élevés pour les emprunteurs de microcrédit ?

En général, ils vont de 1% à 2,5% par mois pour les micro-emprunteurs selon le pays (par comparaison les usuriers chargent de 10% à 100% par mois!). A cela trois raisons. La première : le taux d’inflation de ces pays. Il faut bien en tenir compte dans le capital prêté. Sinon, avec le temps, ce qui reste de capital à prêter représente de moins en moins de valeur. La seconde : les frais de traitement d’un prêt de 50 $ sont proportionnellement beaucoup plus élevés que ceux du traitement d’un prêt de 10.000 $ au Québec, même si là bas certains frais d’exploitation sont moins élevés. La troisième : le coût de la formation et de l’accompagnement sur le terrain, indispensables pour la réussite des premiers prêts. Les intérêts des Instituts de Micro Finance sont leur seule ressource. S’ils prêtent à taux zéro, quelqu’un d’autre doit financer le fonctionnement et l’on retombe dans l’assistanat.

Dans les faits les emprunteurs remboursent à plus de 95%. Il nous semble que le principal risque n’est pas le taux d’intérêt mais le surendettement si les emprunteurs s’adressent à plusieurs organismes différents, d’où une information en réseau entre les ONG.

7. Peut-on dire que le micro crédit est un crédit à la consommation qui, de renouvellement en renouvellement, rendrait les gens dépendants ?

Une ONG responsable va, une fois que le prêt est accordé, vérifier qu’il a servi à ce qui avait été demandé : de l’investissement productif et non pas du prêt à la consommation.